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Sommaire Roch Hachanah 5767 Automne 2006 - Tishri 5767

Editorial
    • Editorial - Septembre 2006 [pdf]

Roch Hachanah 5767
    • Lumière et Sérénité [pdf]

Politique
    • Les arbres et la forêt [pdf]

Interview
    • Espoir [pdf]
    • Réveil brutal [pdf]
    • Vivre sous les bombes [pdf]

Stratégie
    • La Deuxième guerre du Liban [pdf]

Reportage
    • Renforcer le maillon faible [pdf]
    • Un pas vers la lumière [pdf]
    • Gérer la bienfaisance [pdf]

Analyse
    • L’Ennemi de l’intérieur [pdf]
    • Négationnisme - Antisionisme - Antisémitisme [pdf]
    • ONG et Terrorisme arabe [pdf]

Science et Défense
    • L’Œil de Jérusalem [pdf]

Israël-Japon
    • Shalom Sumotoris [pdf]
    • Jérusalem et Tokyo [pdf]

Pologne
    • Jérusalem et Varsovie [pdf]
    • L’autre révolte [pdf]
    • Réalité polonaise [pdf]
    • L’Union des communautés juives de pologne [pdf]
    • Combattre l’antisémitisme [pdf]
    • Juif et Polonais [pdf]
    • Yiddish [pdf]
    • Chabad en Pologne [pdf]
    • A perte de vue [pdf]
    • Le Zydowski Institut [pdf]
    • Dernière chance à Varsovie ? [pdf]

Ethique et Judaïsme
    • Les conditions élémentaires du mariage [pdf]

La Mémoire Courte
    • Les Événements du mois d'Octobre [pdf]

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Lumière et Sérénité

Le Grand Rabbin Lau. (Photo: Bethsabée Süssmann)

Par Roland S. Süssmann
L’année juive 5766 se termine en bémol. Une fois de plus, le monde arabe s’est lancé dans une agression contre Israël et de nombreux jeunes Juifs y ont laissé leurs vies ou ont été grièvement blessés pour défendre l’État. Chacun d’entre-nous se pose donc la question de savoir dans quel esprit aborder cette nouvelle année. Afin de nous permettre de l’affronter avec optimisme, nous avons demandé à Rav ISRAËL MEÏR LAU, ancien Grand Rabbin d’Israël et actuellement Grand Rabbin de Tel-Aviv, de guider et d’éclairer nos pensées.

Pour bon nombre d’entre-nous, cette année se termine par un choc. En tant que Juifs de la Diaspora, nous savons tous que notre seul et unique port de salut, en particulier face à l’antisémitisme montant et à ses dangers, est en Israël. Or il semblerait qu’au cours de cette dernière guerre, l’armée d’Israël n’ait pas su remporter une victoire fulgurante. Au vu de cette réalité, devons-nous penser que notre «assurance vie» est ébranlée, voire en danger ?

Lorsque la guerre a éclaté après le kidnapping de nos deux soldats Eldat Regev et Ehoud Goldwasser, nous pensions tout d’abord que ce serait une sorte de guerre des Six Jours, au cours de laquelle notre force de frappe aérienne avait détruit l’ensemble des forces aériennes de tous nos voisins. Puis nous avons découvert que nous étions engagés dans une guerre plutôt du genre de celle de Yom Kippour, pour laquelle nous n’étions en fait pas vraiment préparés. Les commissions d’enquêtes qui vont établir ce qui s’est véritablement passé avant et pendant cette guerre apporteront les réponses à toutes ces questions. Il ne fait aucun doute que notre moral en a pris un coup et que 160 morts en un mois, dont 39 civils, constituent un prix très élevé. Pour nous, chaque soldat, chaque civil qui meurt ainsi, est un drame de dimension universelle. Mais d’un point de vue objectif, lorsque l’on compare la force d’Israël à celle des grandes puissances, nous constatons et comprenons que l’Éternel veut que nous soyons installés ici, sur les terres de notre ancienne/nouvelle patrie, que nous vivions et survivions ici forts, puissants et surtout solidement enracinés. Prenons l’exemple de l’URSS dans sa guerre en Afghanistan ou de la Russie dans son conflit contre la Tchétchénie; il n’y a aucune lumière à la fin du tunnel noir dans lequel ces pays se sont enfoncés. Quant à la plus grande puissance du monde, notre meilleur ami et allié, l’Amérique, combien d’années a-t-elle été obligée de se battre en Corée, au Vietnam, au Cambodge, au Laos ? Aujourd’hui, elle n’entrevoit pas la fin de la guerre en Irak. L’empire Britannique a été obligé de mener une guerre terrible aux Malouines. Aucun de ces pays n’a gagné une guerre en six jours. Alors, qu’attendons-nous d’Israël, confronté à un ennemi qui, au Sud-Liban, a construit des tunnels de 1,5km de long qui relient un village arabe au premier camp de l’armée israélienne installé à la frontière internationale ? N’oublions pas qu’Ariel Sharon, sachant très bien ce qui se passait, a toujours refusé qu’Israël entre militairement en action contre les chiites et le Hezbollah. Ce n’est que lorsque cette organisation terroriste a kidnappé nos deux soldats et en a tué huit autres au même moment, que nous avons été contraints d’agir contre le pauvre Liban qui s’est retrouvé dans une guerre qui lui a été imposée par le Hezbollah. Lorsque nous comparons la situation d’Israël avec celle des grandes puissances au XXe siècle, nous sommes dans une excellente position.

Malgré tout, lorsque la Grande-Bretagne s’est battue dans les îles Malouines, Londres n’était pas menacée et la survie du pays n’était pas remise en question. Il en est de même pour les guerres concernant les États-Unis et la Russie. Ma question est donc de savoir si oui ou non notre «assurance vie» est ébranlée ?

Je parle du résultat de la guerre, car il ne faut pas oublier que cette guerre n’était pas menée contre le Liban ou le Hezbollah, mais directement contre l’Iran. Or si je regarde le temps, les efforts, l’énergie et les moyens que doivent mettre en place les États-Unis et l’Angleterre pour maintenir un semblant de stabilité en Irak, je pense qu’à la fin de cette guerre difficile, Israël se trouve dans une excellente position et ce même sur un plan militaire. Nous avons constaté un autre élément extrêmement encourageant: l’Égypte, notre plus grand et ancien ennemi, et la Jordanie, avec laquelle nous avons la plus longue frontière, n’ont absolument pas coopéré avec les terroristes arabes ni fait la moindre petite déclaration pour la forme en faveur du Hezbollah. Même la Syrie s’est abstenue de se joindre directement au combat avec le Hezbollah. Ceci démontre que tous ces États respectent la puissance d’Israël, malheureusement bien plus que nous ne le faisons nous-mêmes. Pour moi, il ne fait aucun doute que le port de salut des Juifs du monde entier est et reste en Israël et qu’il n’a pas été le moins du monde ébranlé. Outre toutes les réalités découlant de notre puissance militaire et de notre détermination, il y a un simple fait que nous oublions trop facilement: nous n’avons pas le choix. Ceci nous est d’ailleurs rappelé dès les premières lettres de notre alphabet, Alef et Beth. Le Alef est la première lettre du mot E’in et le Beth, celle du mot Brérah. Nous sommes donc en face des initiales du terme E’in Brérah - pas le choix. En observant notre histoire au cours des 1800 dernières années, nous constatons que nulle part au monde une force juive n’a véritablement existé et encore moins remporté de succès. Ceci ne s’est fait qu’en Israël grâce au poing de fer de notre armée. Avant la Deuxième Guerre mondiale, 3,5 millions de Juifs vivaient en Pologne et il n’y a jamais eu de tradition militaire dans cette société. Il est vrai qu’il y a eu des héros juifs dans toutes les armées du monde, mais jamais d’armée juive. Nous étions experts dans tous les domaines, sauf dans l’art de l’épée. Or ici, en Israël, sans tradition militaire et en l’espace d’une seule génération, nous avons créé une puissance qui se bat pour notre foyer. Nous l’avons bien vu au cours de la dernière guerre. Le combat contre le Hezbollah est le combat pour la survie de Kiriath Shmonah, Safed et Haïfa. N’oublions pas la manière dont s’est terminée la Guerre de Kippour; dans notre brève histoire récente, elle constitue le coup le plus terrible que nous ayons subi. Après dix-huit jours de combat, alors que nous avions été agressés simultanément par deux armées puissantes, nos forces étaient solidement installées à 34km de Damas et à 101km du Caire. Le 6 octobre 1973, nous nous sommes trouvés en position de défense et le 24 octobre, jour du deuxième cessez-le-feu négocié par Henry Kissinger, notre offensive a tourné en notre faveur. La seule chose qui pouvait alors nous arrêter était notre bon vouloir de sauver la deuxième et la troisième armée égyptienne ainsi que la Syrie. C’est cette victoire qui, cinq ans plus tard, a mené Anouar El Sadate devant la Knesset à Jérusalem où, pour la première fois, un État arabe a accepté officiellement le droit à l’existence d’un État juif au Moyen-Orient.

L’impression prévaut qu’en général, le support de la population juive pour Israël pendant cette dernière guerre a été plutôt discret, pour ne pas dire inexistant, comme en Suisse, où aucune manifestation publique de solidarité de la part des communautés, des rabbins et des institutions juives n’a été organisée. Comment expliquez-vous cela ?

Au début, cette guerre n’a pas été prise au sérieux. En raison du nombre relativement bas des victimes, tout le monde pensait qu’il s’agissait d’une opération militaire limitée dans le temps, mais pas d’une guerre et surtout pas d’une guerre pour notre existence, ni d’une crise profonde. L’illusion prévalait qu’en un rien de temps, l’armée de l’air détruirait le Hezbollah et qu’un commando s’emparerait de Nassralah qui serait placé devant les tribunaux israéliens. De plus, les grandes chaînes de télévision américaines et britanniques ne montraient pratiquement que des images de Beyrouth «détruit», ce qui n’était pas le cas, les ravages du nord d’Israël étant pour ainsi dire traités comme informations annexes. Tout le monde pensait à tort que «les Israéliens savent faire leur travail et qu’ils n’ont pas besoin de notre support». A ce sujet, je voudrais revenir encore une fois brièvement sur la Guerre de Kippour. A l’époque, tout le monde avait rapidement compris la gravité de la situation car aussi bien sur le Golan que sur le canal de Suez, l’armée d’Israël était confrontée à des ennemis puissants et déterminés. Pendant les jours de Hol Hamoed de Souccoth, à New York, des hassidim vêtus de chaussettes noires ou blanches avaient commencé à collecter de l’argent dans leurs quartiers en allant de maison en maison à Brooklyn. Des Juifs qui n’ont jamais reconnu l’existence de l’État juif en Eretz Israël ont fait la quête pour l’armée, pour Tsahal, afin de fournir des couvertures, des chaussures ou des armes. Ils allaient de ville en ville, à Williamsburg, Flatbush et Borrowpark, puis téléphonaient en Israël en disant: «où devons-nous envoyer l’argent que nous avons collecté ?». Ils ne coopéraient avec aucune des grandes organisations juives ni avec le consulat d’Israël de New York. Mais ils savaient une seule chose: «Eretz Israël est en danger, il faut aider». Heureusement, cette réaction, qui à l’époque n’existait pas uniquement à New York mais à travers le monde entier, n’a pas été nécessaire pour la guerre que nous venons de vivre. Cela dit, les relations entre la Diaspora et Israël ont de tout temps évolué en dents de scie, comme les rapports entre deux frères.

Justement, comment voyez-vous l’état des relations entre le judaïsme mondial et Israël ?

Sans vouloir refaire l’histoire, de part et d’autre il y a eu de temps en temps des déclarations malheureuses. Je crois fondamentalement à l’enseignement de notre grand maître Hillel qui, dans le Traité des pères (II-5) dit: «Ne juge pas ton prochain avant que tu ne sois à sa place». Ceci est vrai en ce qui concerne la conduite des Juifs européens pendant la Shoa. Ceux qui n’y étaient pas ne pourront jamais comprendre la psychologie des Juifs sous le IIIe Reich qui a commencé à disséminer son poison dès 1923, soit bien avant le 1er septembre 1939. Bien que la situation ne soit pas comparable, je pense que lorsqu’un Juif de la Diaspora se permet de juger le gouvernement israélien sans ressentir ou connaître vraiment la situation dans laquelle nous nous trouvons effectivement, sans même venir ici, j’estime qu’il s’agit d’une injustice.

Vous nous avez dit que le monde a vu la dernière guerre à travers les bombardements sur Beyrouth. Parallèlement, nous avons assisté à une montée de l’antisémitisme, certes masqué en anti-israélisme, en particulier en Europe. Pensez-vous que ces deux éléments soient effectivement liés ?

Il ne fait aucun doute que certains phénomènes antisémites peuvent être influencés par le conflit du Moyen-Orient. Mais l’antisémitisme est une forme de maladie mentale basée sur aucune logique mais en permanence à la recherche de prétextes et d’excuses pour se justifier. Lorsque l’on entend aujourd’hui certaines expressions antisémites ou que l’on voit des cimetières juifs désacralisés en Australie ou en Nouvelle-Zélande, je ne crois absolument pas que ces actes soient basés ou même influencés par le conflit arabo-israélien. Ils émanent simplement du plus profond des artères d’un fieffé antisémite. A cet égard, je citerai ici une triste expérience que j’ai vécue à Melbourne en Australie au début des années 80, à l’époque où j’étais grand rabbin de Netanya. Un vendredi soir vers minuit, après un dîner shabbatique, un ami avocat me raccompagnait à mon hôtel. Comme il est hassid, il portait, comme moi, une redingote et un chapeau noir. Au moment où nous attendions à un passage à piétons, situé en plein centre de la ville, pour traverser que le feu devienne vert, une voiture s’est arrêtée devant nous, dans laquelle se trouvaient deux messieurs très bien mis. Ils ont baissé la vitre et nous ont crié: «Juifs, avez-vous payé la facture du gaz que vous avez utilisé dans les chambres à Auschwitz ?». J’ai demandé à mon ami si j’avais bien entendu. Embarrassé, il m’a répondu par l’affirmative et m’a confirmé que ce genre d’incident, bien qu’en général moins grave, n’était pas rare du tout. Ceci s’est passé il y a vingt-quatre ans. Je me suis alors renseigné pour savoir si les Juifs étaient particulièrement riches ou influents sur le plan politique en Australie. Il n’en était rien. Parmi les 100 personnes les plus riches du pays, le premier Juif se trouvait en 87e position et aucun d’entre eux n’était alors membre du gouvernement. De plus, les Juifs australiens sont particulièrement bien intégrés sur le plan linguistique et culturel. Finalement, ils sont peu nombreux, environ cent mille. L’on peut dès lors se poser la question de savoir quel est le conflit qui nous oppose à l’Australie, pourquoi ces gens nous détestaient. Il n’y a pas de logique et certainement pas de cause à effet.

Au cours de la dernière guerre, comme d’ailleurs au cours de toutes les guerres d’Israël, il est arrivé que des soldats de Tsahal meurent pour protéger des civils arabes. Pensez-vous que d’un point de vue judaïque ceci soit vraiment justifié ?

Cela dépend de la situation sur le terrain à un moment précis. Le principe de la sainteté de la vie de tout être humain constitue l’un des fondements même du judaïsme. Lorsque Jacob est revenu de l’exil à Haran après 20 ans pour rentrer chez lui, il a appris que son frère l’attendait de pied ferme avec 400 hommes en armes, alors que lui-même n’avait que onze fils et une fille. Et à ce moment là le texte nous dit: «Jacob a ressenti de la peur et de la tristesse». La crainte d’être tué par son frère et la tristesse d’être éventuellement contraint de tuer Esaü. Tel était notre père, tel est son enseignement. Chez nous, la vie d’innocents et de civils est très importante mais, comme je vous l’ai dit, c’est à chaque commandant ou à son supérieur de juger en heure et en lieu de la conduite juste à adopter. Cela dit, nous ne devons jamais oublier cette phrase de nos sages qui dit que celui qui prétend être un mouton sera en définitive mangé par les loups. A cet égard, je rappellerai ici qu’après l’attentat de l’hôtel du Parc à Netanya où, le soir du Séder en 2002, 29 personnes ont été assassinées, nos forces d’infanterie sont entrées à Jenin pour combattre et pourchasser les terroristes en allant de maison en maison. Nous n’avons pas bombardé la ville, ce qui aurait été certainement plus simple, et ce uniquement dans le but d’épargner la population civile. Au cours de cette opération, Tsahal a eu des morts et des blessés. Il n’y a donc pas de réponse générale à votre question, mais celle-ci, comme dans le cas d’un jugement, doit être adressée et résolue de cas en cas. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour épargner les populations civiles, mais les terroristes mettent tout en œuvre pour utiliser les foyers civils comme caches ou bases d’attaques. Ils se réfugient dans les maisons et se servent des femmes et des bébés comme boucliers.

Pour terminer, quel est le message d’espoir avec lequel nous devons aborder la nouvelle année ?
Je pense que pour réussir, nous devons nous inspirer d’une prière que nous disons chaque matin avant l’office et qui est donc valable toute l’année. Il s’agit d’un texte de rabbi Noam Elimelekh de Lisensk qui dit: «Fais que nous puissions voir les qualités et les lumières qui sont en notre prochain et non pas ses défauts». Ceci est valable pour les Israéliens entre eux et pour les Juifs du monde entier, entre eux et dans leurs rapports avec Israël… en fait pour tous les hommes. Nous devons être optimistes et redonner chaque fois une nouvelle chance à notre prochain. C’est le seul moyen de vivre avec l’espoir de voir la lumière à l’autre bout du tunnel. Au cours des derniers temps, nous avons été plongés dans l’obscurité de ce fameux tunnel. Ce n’était pas la première fois, ni dans notre longue histoire ni dans notre histoire récente. A titre individuel, je pense que nous pouvons nous rapprocher du bonheur et de la sérénité en faisant preuve d’un peu plus de fraternité et d’amitié entre nous. En ce qui concerne le peuple juif, nous devons rappeler en permanence haut et fort, en tout temps et en tout lieu, que notre présence ici sur cette terre d’Israël dans notre ancienne/nouvelle patrie n’est en rien temporaire, mais faite pour durer éternellement. Il est de la responsabilité de chaque Juif, même de ceux qui vivent provisoirement dans la Diaspora, de répéter haut et fort qu’Israël est notre foyer et que nous n’avons aucun autre endroit au monde. Nous devons clamer que notre espoir et notre avenir sont en Eretz Israël. Je pense que ceci nous permettra de faire face et de vaincre ceux de nos voisins qui sont encore nos ennemis. Une nouvelle année est toujours porteuse d’espoir, mais c’est à nous de le transformer en réalité. Pour cela, il faut savoir mettre nos différences de côté afin d’être à même de nous battre ensemble pour le bien de nos familles, de nos foyers et de notre nation. C’est dans cet esprit que nous devons aborder la nouvelle année et orienter nos prières.

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